Un scénario de plus en plus réaliste Rendre la vue aux aveugles, un scénario de plus en plus réaliste grâce aux chercheurs de l’Institut de la Vision et à la synergie des acteurs de pointe au niveau mondial. Créée par l’Institut de la Vision, la start-up de bioélectronique Pixium Vision - à l’origine de la nouvelle génération de prothèses rétiniennes - se rapproche de Second Sight, entreprise innovante californienne, pour former le leader mondial de la restauration de la vision dont elle sera actionnaire majoritaire. Notre décennie sera-t-elle celle où l’homme - avec la science - saura rendre la vue aux aveugles ? L’Institut de la Vision œuvre au quotidien dans ce sens notamment grâce à son soutien aux développements de prothèses visuelles, aussi appelées rétines artificielles. Ces prothèses ont pour objet de redonner une vision « utile » aux patients devenus aveugles, c’est-à-dire une perception visuelle permettant la reconnaissance des visages, la lecture, les déplacements et une plus grande autonomie dans leur vie sociale. La start-up de bioélectronique Pixium Vision, a été créée en 2011 sur la base de technologies développées à l’Institut de la Vision. Elle a depuis mis au point les prothèses rétiniennes PRIMA selon un procédé breveté par l’Université de Stanford. Cette nouvelle technologie produite en France selon des standards compatibles avec une utilisation clinique a fait l’objet d’une validation préclinique chez l’animal par les équipes de l’Institut de la Vision. À la pointe de l’innovation dans le domaine, cette prothèse est une petite puce électronique placée sous la rétine qu’elle stimule en transformant la lumière infrarouge en un courant électrique. Le patient porte des lunettes comportant une caméra, un microprocesseur et un petit projecteur d’images en infrarouge. Cette technologie permet de pallier la perte des cellules photoréceptrices qui est la cause de pathologies comme les dystrophies rétiniennes héréditaires ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les patients atteints de DMLA retrouvent la meilleure acuité visuelle rapportée pour une prothèse rétinienne En ce début d’année, l’espoir est à l’honneur puisque Pixium Vision vient de se rapprocher de Second Sight Medical Products, autre société de pointe basée en Californie, qui a été pionnière dans la fabrication et la commercialisation des prothèses visuelles implantables en Europe et aux USA. La synergie de ces deux expertises complémentaires devrait donner un coup d’accélérateur au développement clinique dans le domaine de la cécité qui représente un besoin médical majeur non satisfait à travers le monde. À l’avenir, l’activité de ce nouveau leader mondial de la restauration de la vision, dont Pixium Vision est actionnaire majoritaire, se concentrera sur la stimulation rétinienne avec le système PRIMA. Les technologies développées conjointement pourraient traiter de nombreuses pathologies : maladies dégénératives de la rétine, glaucomes, maladies ou traumatismes du nerf optique. L’Institut de la Vision a contribué à ces avancées dans la restauration visuelle par la création de la start-up Pixium Vision et son accompagnement dans les études précliniques. Les chercheurs de l’Institut se félicitent donc de ce grand pas pour les patients dans l’approche prosthétique des maladies rétiniennes. En accélérant la mise à disposition de ces traitements innovants pour les patients, nous leur permettrons de retrouver une vue utile : une plus grande autonomie et une meilleure qualité de vie au quotidien. Légende visuel : la prothèse rétinienne PRIMA (Pixium Vision) est une petite plaque d’électrodes sans fil sensible à la lumière. Lors des essais de l’étude clinique de faisabilité en France, 4 patients sur 5 (atteints de DMLA sèche) ont déjà retrouvé une acuité visuelle de 20/460 à 20/560 autorisant la reconnaissance d’objets voire la lecture de mots ! Les essais se poursuivent en Europe et aux USA pour la demande d’Autorisation de Mise sur le Marché. En 2010, il y avait environ 285 millions de personnes malvoyantes dans le monde et parmi elles environ 39 millions étaient complètement aveugles. Pour en savoir plus l’état de la science concernant les prothèses rétiniennes ou corticales et les nouvelles stratégies alternatives: https://www.medecinesciences.
Rendre la vue aux aveugles
Un scénario de plus en plus réaliste Rendre la vue aux aveugles, un scénario de plus en plus réaliste grâce aux chercheurs de l’Institut de la Vision et à la synergie des acteurs de pointe au niveau mondial. Créée par l’Institut de la Vision, la start-up de bioélectronique Pixium Vision - à l’origine de la nouvelle génération de prothèses rétiniennes - se rapproche de Second Sight, entreprise innovante californienne, pour former le leader mondial de la restauration de la vision dont elle sera actionnaire majoritaire. Notre décennie sera-t-elle celle où l’homme - avec la science - saura rendre la vue aux aveugles ? L’Institut de la Vision œuvre au quotidien dans ce sens notamment grâce à son soutien aux développements de prothèses visuelles, aussi appelées rétines artificielles. Ces prothèses ont pour objet de redonner une vision « utile » aux patients devenus aveugles, c’est-à-dire une perception visuelle permettant la reconnaissance des visages, la lecture, les déplacements et une plus grande autonomie dans leur vie sociale. La start-up de bioélectronique Pixium Vision, a été créée en 2011 sur la base de technologies développées à l’Institut de la Vision. Elle a depuis mis au point les prothèses rétiniennes PRIMA selon un procédé breveté par l’Université de Stanford. Cette nouvelle technologie produite en France selon des standards compatibles avec une utilisation clinique a fait l’objet d’une validation préclinique chez l’animal par les équipes de l’Institut de la Vision. À la pointe de l’innovation dans le domaine, cette prothèse est une petite puce électronique placée sous la rétine qu’elle stimule en transformant la lumière infrarouge en un courant électrique. Le patient porte des lunettes comportant une caméra, un microprocesseur et un petit projecteur d’images en infrarouge. Cette technologie permet de pallier la perte des cellules photoréceptrices qui est la cause de pathologies comme les dystrophies rétiniennes héréditaires ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les patients atteints de DMLA retrouvent la meilleure acuité visuelle rapportée pour une prothèse rétinienne En ce début d’année, l’espoir est à l’honneur puisque Pixium Vision vient de se rapprocher de Second Sight Medical Products, autre société de pointe basée en Californie, qui a été pionnière dans la fabrication et la commercialisation des prothèses visuelles implantables en Europe et aux USA. La synergie de ces deux expertises complémentaires devrait donner un coup d’accélérateur au développement clinique dans le domaine de la cécité qui représente un besoin médical majeur non satisfait à travers le monde. À l’avenir, l’activité de ce nouveau leader mondial de la restauration de la vision, dont Pixium Vision est actionnaire majoritaire, se concentrera sur la stimulation rétinienne avec le système PRIMA. Les technologies développées conjointement pourraient traiter de nombreuses pathologies : maladies dégénératives de la rétine, glaucomes, maladies ou traumatismes du nerf optique. L’Institut de la Vision a contribué à ces avancées dans la restauration visuelle par la création de la start-up Pixium Vision et son accompagnement dans les études précliniques. Les chercheurs de l’Institut se félicitent donc de ce grand pas pour les patients dans l’approche prosthétique des maladies rétiniennes. En accélérant la mise à disposition de ces traitements innovants pour les patients, nous leur permettrons de retrouver une vue utile : une plus grande autonomie et une meilleure qualité de vie au quotidien. Légende visuel : la prothèse rétinienne PRIMA (Pixium Vision) est une petite plaque d’électrodes sans fil sensible à la lumière. Lors des essais de l’étude clinique de faisabilité en France, 4 patients sur 5 (atteints de DMLA sèche) ont déjà retrouvé une acuité visuelle de 20/460 à 20/560 autorisant la reconnaissance d’objets voire la lecture de mots ! Les essais se poursuivent en Europe et aux USA pour la demande d’Autorisation de Mise sur le Marché. En 2010, il y avait environ 285 millions de personnes malvoyantes dans le monde et parmi elles environ 39 millions étaient complètement aveugles. Pour en savoir plus l’état de la science concernant les prothèses rétiniennes ou corticales et les nouvelles stratégies alternatives: https://www.medecinesciences.